L’époque victorienne est souvent admirée pour son raffinement et sa sophistication. Les coiffures de cette période sont particulièrement fascinantes grâce à leur complexité et l’élégance qu’elles apportent. Plongeons dans l’univers des coiffures victoriennes et explorons comment elles ont influencé la mode d’autrefois.
Styles iconiques des coiffures victoriennes
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Les boucles luxueuses
Un élément fondamental des coiffures victoriennes était sans aucun doute les boucles luxuriantes. Utilisant des méthodes comme le fer à friser ou même des chiffons noués pour obtenir ces boucles parfaites, les femmes recherchaient un aspect volumineux tout en douceur. À chaque décennie, on remarque une variation subtile, mais constante, vers plus de volume et de sophistication.
Le chignon sophistiqué
Le chignon a toujours été synonyme d’élégance, et cela n’était pas différent à l’époque victoriennne. Qu’il soit bas sur la nuque ou relevé au sommet de la tête, ce style permettait aux dames de montrer leurs longues chevelures tout en gardant une apparence soignée. Des accessoires tels que des peignes ornés et des rubans floraux étaient souvent utilisés pour ajouter une touche décorative.
- Chignon bas : style courant chez les femmes plus âgées.
- Chignon haut : populaire parmi les jeunes femmes cherchant à mettre en valeur leur élégance.
- Accessoires variés : peignes, rubans, fleurs séchées.
Décennies et évolutions des coiffures victoriennes
Début de l’ère victorienne (1837 – 1860)
À ses débuts, l’ère victorienne voyait des styles plus conservateurs avec des cheveux généralement tirés en arrière et arrangés en une sorte de demi-chignon. L’accent était mis sur des boucles délicates qui encadraient le visage, conférant ainsi une douceur aux traits féminins.
Maturité de l’ère victorienne (1860 – 1880)
Cette période montre une transition vers plus de complexité. Les cheveux étaient combinés en tresses et souvent entrelacés avant d’être relevés dans un chignon complexe. La popularité des postiches naturels ajoutait encore plus de volume et de longueur, offrant des possibilités infinies pour des créations audacieuses.
Fin de l’ère victorienne (1880 – 1901)
Vers la fin de cette période, les coiffures devinrent encore plus artistiques et élaborées. On y trouvait des influences orientales avec des motifs et des structures inspirées par l’art japonais et chinois. Le concept des looped curls et des French twists commençait à se répandre, influençant les tendances futures.
Les accessoires dans les coiffures victoriennes
Peignes et épingles
Les peignes et les épingles jouaient un rôle central dans les coiffures victoriennes. Fabriqués à partir de matériaux divers comme la nacre, l’ivoire et parfois sertis de pierres précieuses, ces accessoires n’étaient pas seulement fonctionnels mais aussi très ornementaux. Ils accompagnaient parfaitement les chignons et autres styles en ajoutant une dimension esthétique supplémentaire.
Rubans et fleurs
Les rubans et les fleurs étaient couramment utilisés non seulement pour ajouter de la couleur mais aussi pour symboliser certaines significations culturelles et émotionnelles. Par exemple :
- Fleurs blanches : symbole de pureté et d’innocence.
- Rubans noirs : souvent portés pendant les périodes de deuil.
- Fleurs printanières : ajoutent une touche de fraîcheur et de renouveau.
Influence des motifs végétaux
Feuilles et branches
Inspirées par la nature, de nombreuses coiffures intégraient des motifs de feuilles et de branches, soit sous forme d’accessoires, soit brodées directement dans la structure du chignon ou des tresses. Cela reflétait un désir général de symbiose avec la nature, bien représenté durant cette période romantique.
Fleurs et fruits
Des coiffures incluant des représentations de fleurs et même de fruits étaient assez populaires parmi les plus audacieuses. Les peignes et épingles souvent agrémentés de cerises ou de myosotis, ajoutaient une profondeur artistique et saisonnière.
Photographie et représentation des coiffures victoriennes
Tableaux et lithographies
Avant l’avènement généralisé de la photographie, les tableaux des femmes victoriennes étaient des sources cruciales pour documenter les modes capillaires. Ces œuvres d’art détaillent attentivement les emplacements des boucles, les arrangements complexes des chignons et l’utilisation d’accessoires, fournissant ainsi des idées précieuses sur les pratiques stylistiques de l’époque.
Premières photographies
Avec l’apparition des premières photographies, il devient plus simple d’immortaliser les styles précisément. Certains portraits montrent des coiffures si minutieusement élaborées qu’ils pourraient passer pour des sculptures, prouvant à quel point les coiffeurs et coiffures contribuaient à définir les décennies de cette époque.